Températures et moral à la hausse sur Maître CoQ

2 janvier 2017

Huit semaines de mer pour Jérémie Beyou qui poursuit sa remontée de l’Atlantique Sud dans des conditions météo changeantes. Solide troisième du Vendée Globe, le skipper de Maître CoQ n’est pas mécontent de retrouver des températures bien plus supportables.

 

Bientôt une semaine que Jérémie Beyou a franchi le Cap Horn et le skipper de Maître CoQ progresse bon an mal an vers le prochain objectif de son Vendée Globe : les alizés d’est de l’hémisphère Sud, synonymes de conditions de navigation plus stables et de bonnes vitesses retrouvées. En attendant, c’est dans une météo assez changeante que le Finistérien évolue, alternant phases de portant et de près, au gré des passages de phénomènes toujours difficiles à prévoir dans cette zone instable qu’est l’Atlantique Sud. « La météo n’est pas simple dans ces coins-là, ça bouge beaucoup, les fichiers ne sont pas souvent raccord avec la réalité. Il y a beaucoup de phénomènes qui traversent, nous sommes comme des piétons : un coup on passe devant, un coup on passe derrière, on subit plus qu’autre chose, il faut être assez opportuniste », expliquait-il ainsi dans L’Intégrale Sport de RMC Sport, dont il était l’invité.

Reste que Jérémie, après avoir passé le premier jour de l’année 2017 dans un flux d’ouest modéré qui l’a « fait avancer tranquillement », parvient à grappiller des milles sur la tête de course, puisqu’il est lundi matin à équidistance – à savoir 700 milles – du marin qui le précède, Alex Thomson, et de celui qu’il devance, Jean-Pierre Dick. Solidement installé à la troisième place, le skipper de Maître CoQ en a enfin terminé avec les températures polaires, ce qui n’est évidemment pas pour lui déplaire. « C’est clair que ça change le moral. On va vers le beau, on peut sortir sur le pont pour régler les voiles et inspecter le bateau plus que d’habitude ». Des inspections nécessaires à ce stade de la course – huit semaines -, d’autant que Jérémie s’attend à affronter une zone de vent assez fort au près, dernière porte, espère-t-il, avant ces alizés qui l’attendent au large du Brésil…