Maître CoQ se retire de la Transat Jacques Vabre

26 octobre 2015

Suite à l’avarie survenue hier soir vers 23h sur une pièce de fixation de l’étai principal, le câble qui tient le mât à l’avant, Jérémie Beyou et Philippe Legros, alors en 4ème position, se sont déroutés vers Roscoff. Arrivés sur place ce matin à 8H30, l’équipe technique et les fournisseurs se sont attachés à analyser la situation et à tenter de remplacer la pièce défectueuse.

Malgré un travail acharné, il était impossible en fin de journée de garantir que la pièce remplacée serait suffisamment solide pour que les deux marins puissent reprendre la mer avec une parfaite sérénité. Ceci est d’autant plus délicat que la météo prévue pour les heures à venir sur le chemin potentiel de Maître CoQ est à base de vents forts (30 à 40 nœuds) et des creux avec des vagues de 6 à 7 mètres. La décision a donc été prise d’abandonner la Transat Jacques Vabre 2015. Une décision partagée par Stéphane Sallé, Directeur général de Maître CoQ pour qui la sécurité est un élément fondamental. La déception est immense pour les deux marins, qui se sont présentés sur la ligne de départ dimanche, avec l’ambition de figurer aux avant-postes sur cette Transat que Jérémie a gagnée en 2011 et qu’il a terminée à la 3ème place en 2013.

Déclaration de Jérémie Beyou à Roscoff : « C’est très dur pour nous deux, pour l’équipe, les partenaires… Mais aujourd’hui les conditions ne sont pas réunies en termes de sécurité pour les hommes et le matériel. Il va falloir se poser et analyser tout cela avec l’équipe. Aujourd’hui il y a 2 scénarii en fonction des conclusions que l’on tirera : soit on convoie le bateau a Saint-Barth pour prendre le départ de la transat B2B et se tester face à la concurrence à armes égales, soit on rentre en chantier afin de naviguer plus tôt en 2016. »

Déclaration de Stéphane Sallé, DG Maître CoQ : « Comme les collaborateurs de l’entreprise, je suis extrêmement déçu de cet abandon. Mais je partage évidemment cette décision car la sécurité est un sujet capital dans notre entreprise où nous veillons à ce que nos salariés puissent travailler dans des conditions de risque minimum. Je ne vais pas demander à Jérémie et Philippe de reprendre la mer dans ces conditions de doute. Et notre objectif est clair, le Vendée Globe, donc nous allons optimiser cette période pour encore mieux nous préparer ».