Le point sur le chantier foils
Depuis la fin du mois de novembre, le 60 pieds Maître CoQ est en chantier dans les hangars CDK de Port-La-Forêt. Sylvain Hay, Directeur de Beyou Racing, fait le point sur la situation en cours. Alors, les ailes du bateau de Jérémie Beyou commencent-elles déjà à pousser ?
Environ un mois que le chantier foils a été lancé, quels grands changements le 60 pieds Maître CoQ a-t-il déjà subi ?
Sylvain Hay, Directeur Beyou Racing : « Depuis le 25 novembre et l’entrée en chantier du 60 pieds, on poursuit l’étude des foils et de leurs systèmes. En parallèle, les puits de dérive ont été enlevés et tous les éléments : quille, mât, accastillage, gréements ont été démontés afin de passer en révision ou en expertise. »
Comment l’équipe s’est-elle organisée sur ce chantier ?
SH : « Quatre cabinets d’études différents travaillent sur le chantier des foils avec des missions bien spécifiques. Le design a été confié à Nick Holroyd, architecte naval néo-zélandais, ancien designer du Team New Zeland sur l’America’s Cup, qui est donc en charge de la conception des foils. Ensuite plusieurs cabinets prennent le relais pour déterminer le choix des matériaux, le système de montée/descente du foil et les besoins de renforts sur la structure du bateau et du mât. Tout le pilotage et la coordination des différents fournisseurs et sous-traitants sont entre les mains de Pierre-François Dargnies, le directeur technique de Beyou Racing. Il est en relation quotidienne avec les différents acteurs et accompagne les bureaux d’études. Jérémie est bien sûr impliqué sur chaque étape, le choix de ce chantier représente un véritable challenge, il mise beaucoup sur cette évolution. »
Quelles seront les prochaines grandes étapes après les fêtes ?
SH : « Jusqu’au 4 avril, toute l’équipe est sur ce chantier. Concernant Jérémie, il continuera de naviguer pendant cette période. Du 15 décembre au 5 janvier, il participe à la « Sydney Hobart », une course multi-classe en équipage organisée par le Cruising Yacht Club of Australia en collaboration avec le Royal Yacht Club of Tasmania (ndlr : l’équivalent de la Fasnet dans l’hémisphère Sud). Ensuite, il participera à la plupart des stages hivernaux à Port-La-Forêt en Moth à Foil afin de se perfectionner sur ces bateaux volants. »