Jérémie Beyou a effectué sa pénalité

23 décembre 2016

Après une journée passée dans des vents instables, Jérémie Beyou, toujours troisième du Vendée Globe, a profité d’une zone de transition dans la nuit de jeudi à vendredi pour effectuer sa pénalité de deux heures suite au déplombage accidentel de son moteur avant le Cap de Bonne Espérance. Il devrait peu à peu décoller de nouveau à l’avant d’une dépression qui pourrait l’emmener jusqu’au Cap Horn en milieu de semaine prochaine.

Vendée Globe 2016 - Maître CoQ - Jérémie Beyou : Jérémie Beyou a effectué sa pénalité

© Bruno Bouvry / Maître CoQ

Le calme après les tempêtes ! Même si les coureurs au large n’apprécient en général pas les zones de calme, synonymes de vitesse à un chiffre, nul doute qu’après avoir essuyé bien des coups de vent dans le Pacifique, Jérémie Beyou n’a pas forcément vu d’un très mauvais œil l’essoufflement progressif d’Eole dans la journée de jeudi. Le skipper de Maître CoQ, encore secoué jeudi matin dans 35 nœuds de vent, en a du coup profité pour effectuer la pénalité de deux heures que lui avait infligée la direction de course suite au déplombage accidentel de son moteur en début d’océan Indien. « Jérémie avait chuté et embrayé accidentellement son arbre d’hélice et du coup cassé le plombage du moteur. Il a profité de conditions opportunes (5 à 10 nœuds de vent) pour stopper sa progression durant deux heures puis a repris sa route vers l’est », a ainsi commenté Jacques Caraës, le directeur de course.

Deux heures d’arrêt qu’il a sans doute mises à profit pour souffler un peu et pour effectuer les quelques réparations encore à son programme. Ce vendredi matin, Jérémie Beyou, troisième du Vendée Globe, évolue toujours dans cette zone de transition, avec des vents mous qui freinent sa progression, mais il devrait peu à peu reprendre de la vitesse à la faveur de l’arrivée par l’ouest d’une nouvelle dépression, à l’avant de laquelle des vents de nord de 20-25 nœuds devraient le propulser à bonne allure vers le Cap Horn où il est attendu en milieu de semaine prochaine. « Ce sera un peu la délivrance, pas parce qu’on reprend le chemin de la maison, mais parce que le Pacifique n’a pas été simple, pas très à mon avantage au niveau météo. Alors j’espère que la remontée de l’Atlantique me sourira plus », concluait-il jeudi dans son message envoyé à la terre.