Alors qu’il en termine avec sa sixième semaine de course, Jérémie Beyou s’est emparé dans la nuit de jeudi à vendredi de la troisième place du Vendée Globe. Une bonne nouvelle pour le skipper de Maître CoQ qui évolue en plein désert Pacifique.
La grosse dépression annoncée en milieu de semaine était bien au rendez-vous, mais Jérémie Beyou, qui avait bien anticipé ce violent phénomène météo ayant généré des rafales jusqu’à 50 nœuds et une mer très formée et croisée, en est sorti indemne, bien décidé à « remettre du charbon » dans Maître CoQ. La bonne nouvelle de cette fin de sixième semaine, c’est que le Finistérien pointe vendredi à la troisième place, subtilisée à Paul Meilhat. Comme Jérémie dans l’océan Indien, le skipper de SMA rencontre son lot de problèmes techniques avec notamment son hook de grand-voile (pièce que Jérémie avait dû également remplacer peu avant le Cap Leeuwin).
« Content de voir que le podium est possible », le skipper de Maître CoQ, qui évolue par 50° Sud, doit composer ce vendredi avec une zone de transition dans du vent « faible » (pour ce coin du globe) d’une quinzaine de nœuds avant l’arrivée d’une nouvelle dépression synonyme de redémarrage mais également de tension. Les bateaux et les hommes, entrés dans le Grand Sud depuis maintenant trois semaines, accusent tous une légitime fatigue. Le moral est en tout cas à la hausse pour Jérémie qui confiait cette semaine ne pas trop souffrir de la solitude, malgré des contacts avec la terre rendus plus difficiles du fait de ses problèmes de communication.