Jérémie Beyou plein pot

21 novembre 2016

Après bientôt quinze jours de course, Jérémie Beyou, débarrassé de ses soucis techniques, continue à filer à vive allure vers le Cap de Bonne-Espérance, premier des trois caps du Vendée Globe. Septième lundi matin, le skipper de Maître CoQ a parcouru 500 milles lors des dernières 24 heures…

Photo sent from the boat Maitre Coq, on November 19th, 2016 - Photo Jeremie Beyou Photo envoyée depuis le bateau Maitre Coq le 19 Novembre 2016 - Photo Jeremie Beyou

Pas de temps mort sur le Vendée Globe ! Lancé depuis la fin de la semaine dernière dans une course de vitesse entre le Brésil et le Cap de Bonne-Espérance, le groupe de tête du tour du monde, composé de sept marins, garde un rythme extrêmement soutenu, avec des distances quotidiennes parcourues d’environ 500 milles, à 20-22 nœuds de moyenne. A ce jeu-là, Jérémie Beyou est un sérieux concurrent, lui qui, entre dimanche et lundi matin, s’est justement montré le plus rapide sur 24 heures, avec 500 milles avalés par un Maître CoQ de nouveau en pleine possession.

Cette course de vitesse va continuer jusqu’au passage du Cap de Bonne-Espérance prévu jeudi ou vendredi, où sera largement battu le temps de référence sur le Vendée Globe (22 jours 23 heures et 46 minutes par Armel Le Cléac’h il y a quatre ans). La tête de flotte va évoluer dans un flux puissant de secteur nord d’environ 25 nœuds. Des conditions certes favorables pour permettre aux Imoca 60’ d’exprimer leur potentiel, mais qui demandent aussi aux marins de trouver le juste équilibre entre nécessités d’aller vite et de préserver le matériel en vue de l’entrée dans le Grand Sud, comme l’a indiqué Jérémie dimanche en vacation : « Le bateau fait de grosses accélérations, j’ai eu des pointes à un peu plus de 30 nœuds, mais il a du coup tendance à planter dans la vague de devant. Je suis en permanence à jouer sur la rentrée de foils, les ballasts et les changements de voiles d’avant. J’essaie de regarder partout s’il n’y a pas d’usure et de vérifier tout un tas de choses. Il faut naviguer de façon à ne pas trop taper dans le bateau, il ne faut pas faire n’importe quoi. »