Jérémie Beyou et Maître CoQ sur les routes du Tour de France à la Voile

1 juillet 2015

Une semaine après sa quatrième place sur la Solitaire du Figaro, Jérémie Beyou n’en finit pas de picorer des milles… Du 3 au 26 juillet, il disputera le Tour de France à la Voile à la barre du Diam 24 Maître CoQ : un petit trimaran monotype que le skipper et ses équipiers ont découvert en début d’année. A deux jours du départ de Dunkerque, l’équipe voile Maître CoQ s’affaire aux derniers préparatifs avant d’entamer la grande boucle avec des ambitions certaines.

Après la Solitaire du Figaro, vous allez disputer le Tour de France en Diam 24, pourquoi avoir décidé de vous aligner sur cette épreuve ?

« D’abord pour une raison simple : plus je suis sur l’eau, plus je progresse, et je pense qu’il existe une vraie complémentarité entre les façons de naviguer en Figaro et en Diam 24. L’autre raison tient aux changements de date et de format du Tour de France : les courses se disputent à la journée, le bateau est moins contraignant au niveau physique, avec un équipage composé de trois personnes, plus facile à mettre en place. Le Tour est aussi plus abordable financièrement et surtout, il nous permet d’être plus proches du public. Cette proximité constitue un élément très important pour Maître CoQ, qui sera présent sur chaque étape à travers un stand animé par ses salariés et avec son food-truck qui proposera des menus aux estivants. »

 

Quels objectifs vous fixez-vous sur ce Tour de France ?

« Cela va être très difficile, mais ce serait un bel objectif de terminer dans le Top 10. Après, je suis
bien conscient que vu la concurrence, nous pouvons aussi finir vingtièmes ! La clé sera dans la régularité des résultats : celui qui naviguera proprement, ménagera sa monture et ne fera pas de grosses erreurs, ne sera pas loin du compte. C’est dans cette démarche que nous nous inscrivons.
Et surtout, cela exigera d’être très bien organisé au niveau logistique : démontage-remontage du bateau, réponses techniques aux casses matérielles, c’est presque un plus gros défi pour l’équipe technique que pour l’équipe sportive ! »

 

Vous avez déjà participé au Tour de France, quels souvenirs en gardez-vous ?

« Je l’ai couru plusieurs fois avec Jimmy Pahun sur Région Ile-de-France, j’ai ensuite eu ma période « étrangère » avec les Américains de Groovederci à deux reprises et les Italiens de Joe Fly une fois,
pour finir par deux participations aux côtés de Nico Troussel. Je ne l’ai en revanche jamais disputé en intégralité, jamais en tant que skipper et je n’ai jamais réussi à gagner ! Cela fait donc pas mal de nouveautés pour moi cette année… »