Les sources d'énergie à bord

16 octobre 2020

La principale source d’énergie

La source d’énergie naturelle la plus précieuse pour un bateau de course tel que Maître CoQ IV est le vent bien sûr ! Il permet aux voiles de se gonfler et aux marins d’avancer. Hors de question d’être propulsé avec l’aide d’un moteur, sauf en cas de force majeure, sous peine de disqualification.
À bord, il y a différents besoins énergétiques liés :
1. au bateau lui-même,
2. à la vie du marin.

 

À quoi sont liées les plus grosses consommations d’énergie ?

– Au système de quille pendulaire.
– À l’électronique à bord : pilote automatique, ordinateurs.
– Au dessalinisateur.
– À tous les appareils dédiés à la communication : pour les envois de vidéos et photos
qui permettent à Yannick de partager son Vendée Globe avec le plus grand nombre !

Quelles sont les sources d’énergie embarquées ?

1) Le moteur

Le règlement IMOCA impose qu’il y ait à bord un moteur diesel de 40 chevaux. La raison première de l’existence de ce moteur est la sécurité ! En effet, si le bateau doit éviter un danger, aller aider un concurrent du Vendée Globe ou un autre navire, il doit pouvoir se propulser et avancer de manière autonome et rapide. Pour cette raison, les skippers du Vendée Globe doivent avoir à bord un minimum de gasoil pour alimenter ce moteur.

La seconde raison de l’existence de ce moteur est de pouvoir produire de l’électricité. Ce n’est donc pas pour faire avancer le bateau plus vite. Couplé à un alternateur, le moteur peut fabriquer 150 ampères/heure. Avec 2 fois 1 heure de charge par jour, la consommation électrique du bateau est couverte. Toutefois, on ne peut pas compter uniquement sur le moteur car il faudrait embarquer quelques 300 litres de gasoil afin d’assurer la charge nécessaire pour couvrir les besoins quotidiens à bord tout au long du Vendée Globe.

2) L’hydrogénérateur

Yannick embarque à bord de son voilier 2 hydrogénérateurs. Relié à un alternateur, l’hydrogénérateur exploite le flux d’eau pour produire de l’électricité. Celle-ci est soit consommée immédiatement par les besoins du bateau, soit, le plus souvent, stockée dans des batteries.
Pour un bon rendement des hydrogénérateurs, il est recommandé que le bateau navigue au-dessus de 10 noeuds ; en dessous, c’est le
moteur qui prend le relais.

3) Les panneaux solaires et les éoliennes

Certains bateaux peuvent aussi être munis de panneaux solaires afin de produire de l’électricité, les mêmes que tu peux voir sur les toits de certaines habitations. D’autres bateaux peuvent même embarquer des éoliennes. À l’heure où ce kit est rédigé, Yannick teste une éolienne qui agit selon le même principe que l’hydrogénérateur, mais, là, l’hélice tourne grâce au vent et non grâce à l’eau de mer ! L’emmènera-t’il avec lui ?