Tout savoir sur l’abattage de volaille de chair

Après avoir été élevées, les volailles de chair Maître CoQ sont abattues dans le strict respect des législations européennes et françaises en vigueur, à l’image de l’ensemble des acteurs de la filière volaille française. Depuis de nombreuses années, la filière avicole développe et met en place des protocoles destinés à assurer l’amélioration de la bien-traitance des animaux jusqu’à leur abattage.

La volaille de chair, qu’est-ce que c’est ?

La filière volaille de chair regroupe l’ensemble des activités et notamment des élevages qui font grandir les poulets destinés à être commercialisés pour leur viande. Généralement, il s’agit de races élevées spécifiquement pour la production de viande. Les volailles de chair sont sélectionnées pour la qualité de la viande afin de répondre aux attentes des consommateurs. Dans cette catégorie, on retrouve des volailles comme les poulets, les pintades, les chapons, les poulardes, les canards à rôtir, ou encore les dindes.

Abattage des volailles de chair : la réglementation

Les volailles de chair doivent être obligatoirement abattues dans des locaux qui leur sont exclusivement réservés. Les éleveurs disposent d’alternatives pour abattre leurs animaux :
• dans des abattoirs agréés CE : ce mode d’abattage permet une commercialisation de la production sur tous les circuits de distribution ;
• dans des abattoirs dérogataires à l’agrément : cette méthode ne permet pas de dépasser une quantité maximale d’abattage 500 équivalents poulets/semaine. Cette pratique permet de commercialiser la production uniquement en circuit court (vente sur l’exploitation, sur les marchés…).

Quel que soit le type d’abattoirs, les locaux dédiés à l’abattage des volailles de chair se doivent de respecter des règles d’hygiène particulièrement drastiques, dont la mise en œuvre et le respect font l’objet de contrôles réguliers par les autorités compétentes. En cas de manquement, des sanctions allant jusqu’à la fermeture de l’abattoir peuvent être prises.

La filière Maître CoQ ne s’appuie que sur des abattoirs agréés CE.

Chaque site d’abattage met également en place spécifiquement des formations à la protection animale par un organisme indépendant. Tout le personnel au contact d’animaux vivants suit obligatoirement et régulièrement une formation relative à l’amélioration de la protection animale conformément à la réglementation.

Les différentes étapes de l’abattage de volaille

Abattage des volailles de chair : le transport

Afin de transporter les volailles destinées à l’abattage dans les meilleures conditions possible, les opérations de chargement des animaux doivent avoir lieu dans des conditions optimales pour limiter le niveau de stress. Des seuils de densité réglementaires dans les caisses de transport doivent être également respectés, de manière à réduire le risque de blessures au cours de l’acheminement. Des chauffeurs formés conduisent les volailles depuis les élevages jusqu’à l’abattoir à l’aide de camions équipés pour le transport d’animaux vivants.
Une fois arrivées sur le site d’abattage, les volailles de chair sont placées dans une zone abritée et ventilée au calme dont la nature et le niveau d’éclairage est adapté. Au sein de cette zone, un contrôle est réalisé par des opérateurs formés de l’abattoir pour vérifier l’état de santé et les conditions dans lesquels les animaux sont déchargés. Chez Maître CoQ, un plan d’aménagement des quais de réception est en place avec des investissements réguliers. L’attention est portée dans les aires d’attente et dans la zone d’accès vers l’étourdissement. Il s’agit de limiter le contact humain avec les animaux pendant l’attente, de maitriser la luminosité et les conditions d’ambiance pour limiter le stress des volailles.

Abattage de volaille de chair : l’étourdissement

En salle d’abattage, les volailles de chair sont généralement étourdies par l’une des deux méthodes suivantes :
• L’étourdissement par atmosphère contrôlée, en utilisant du dioxyde de carbone ou des gaz inertes. Cette méthode est non-toxique pour la viande.
• L’étourdissement par électronarcose par bain d’eau électrifié.

100 % des volailles abattues par Maître CoQ sont étourdies avant abattage et l’efficacité de l’étourdissement est contrôlée sur site par des opérateurs formés. Dans le cas de l’électronarcose (étourdissement par bain d’eau électrifié), des rampes de confort pour les poulets sont installées avant étourdissement. L’entreprise investit en faveur de l’étourdissement sous atmosphère contrôlée qui améliore les conditions d’abattage des animaux et les conditions de travail du personnel. Cette technique concerne déjà 75 % des poulets abattus. Des caméras disposées en zone de présence des volailles vivantes sont également progressivement installées pour la transparence des conditions d’abattage auprès des clients.

Abattage de volaille de chair : la saignée

La saignée constitue la méthode de mise à mort de la volaille de chair en France. Celle-ci n’est réalisée qu’après étourdissement de l’animal, qui provoque une perte de conscience. L’incision peut alors être pratiquée à la main ou une machine spécifiquement calibrée pour répondre aux caractéristiques morphologiques des volailles de chair. Quelle que soit la méthode employée, la mort de l’animal doit être la plus rapide possible après l’étourdissement, afin d’assurer un abattage sans reprise de conscience.

Abattage de volaille de chair : les indicateurs d’amélioration de la bien-traitance animale

Dans la filière Maître CoQ, de nombreux indicateurs sont évalués au quotidien en élevage (observations du comportement, état de santé, suivi de la croissance des animaux, …) et à l’abattoir (suivi des poids, contrôle de la qualité des pattes et des ailes, …). Ces derniers permettent de suivre objectivement et en continu par des méthodes standardisées (par caméras par exemple) le résultat du travail engagé par l’ensemble des acteurs de la filière, en particulier ceux liés au travail des éleveurs.
D’une manière générale, afin de veiller à la protection animale à l’abattage, les abattoirs agréés doivent surveiller différents indicateurs : paramétrage du matériel d’abattage de la volaille, comportement des animaux lors du déchargement, évaluation de l’état de conscience avant la mise à mort de l’animal… La vérification régulière de ces critères objectifs permet d’identifier des facteurs de risque de souffrance animale, et de mettre en œuvre, si nécessaire, des mesures immédiates pour y remédier.